pourquoi ce blog ?

Au moment même où le monde est confronté à de nombreux défis qui bouleversent les ordres établis, la France doit foire le choix pragmatique de restaurer sa grandeur et de reprendre son destin en main. Face à la bien-pensance, l'incivilité et au renoncement, j'opposerai dans cette tribune le bon sens, la franchise et le sens de l'intérêt général.

vendredi 16 décembre 2011

UMP/PS CORRUPTION : BAS LES MASQUES ! ! !


Cela ne finira donc jamais ... 

 Petite rétrospective (non-exhaustive) des différentes affaires de corruption, de malversation (en cours de jugement ou pas en jugement du tout...) qui ont éclatés sous le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy :


- Affaire Fédération Nord Pas de Calais PS
- Affaire CLEARSTREAM
- Affaire BETTENCOURT
- Affaire GUERINI
- Affaire CARLTON
- Affaire KARACHI
- Affaire WOERTH
- Affaire ALLIOT-MARIE
- etc...

Sans être devin ni calomnieux, il parait évident, que ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Si l'on remonte un peu, Affaire ELF, Affaire des emplois fictifs (RPR) nous reviennent en mémoire. La France est gouverné de puis bien trop longtemps par le clientélisme acharné, les lobbys financiers et mondialistes, une malhonnêteté de tous les instants.
IL EST TEMPS QUE CELA CESSE ! ! !
Sans tomber dans un moralisme extrémiste, nous devons rendre au PEUPLE SOUVERAIN  les rênes de sa destinée et écarter du pouvoir cette caste néfaste qui ne manque jamais de volonté pour s'enrichir sur notre dos et celui de notre bien  le plus cher : LA FRANCE
C'est même leur préoccupation principale, une véritable obsession. Je ne suis pas naïf pour autant. De tous temps le pouvoir a attiré les charognards, les profiteurs et les opportunistes en tous genre. Il n'est point là question de tomber dans la vendetta, mais de sereinement remettre au centre de la place publique L'INTERET GENERAL . 

Or il semble que nous leur facilitons grandement  la tâche, car l'amnésie est notre plus gros défaut, nous, peuple Français.

Alors en mai 2012, SOUVENONS NOUS ET VOTONS ! ! !

Mathieu


jeudi 8 décembre 2011

Maxime du jour :


Le "petit" négociateur d'un grand pays se prend pour le grand négociateur d'un petit pays...

Mathieu

mardi 6 décembre 2011

LEONNETTI: Suffisance + Incompétence = AFFLIGEANT ! ! !


Lu sur Nations Presse Info, posté par Willy Legrand



Comme l’a relevé le site de la fédération Front National de la Somme cette nuit, Jean Leonetti (UMP), ministre chargé des Affaires européennes, invité dans le débat face à Marine Le Pen sur BFM TV, a essayé de contredire la candidate du peuple en affirmant que son programme économique, qui comporte le retour à une monnaie nationale, « faisait le jeu des spéculateurs ». Comme le lui a répondu Marine Le Pen, ce sont de fausses affirmations.
Jean Léonetti met dans le même sac des économistes de diverses tendances en affirmant que « tous les économistes le disent » sans plus de précision.
Aussi, dans la conclusion de son document de travail (au format pdf) daté du 6 avril 2011, Jacques Sapir écrit :
« La sortie de l’euro apparaît comme une opération complexe, soumise à des risques qu’il ne faut pas sous-estimer (en particulier la spéculation internationale, mais aussi de dérapage inflationniste), et qui doit être intégrée dans une politique globale de reconstitution de notre appareil productif pour donner son plein potentiel. Nous avons indiqué ci-dessus les mesures qu’il convient de mettre en œuvre pour limiter autant que faire se peut ces différents risques. Mais, loin d’être impossible, d’être une politique « extrémiste » ou de constituer une « folie » comme on a pu le lire et l’entendre depuis quelques mois, elle apparaît comme parfaitement possible et maîtrisable dans le cadre actuel, dans la mesure où elle serait planifiée ainsi que décrit dans ce document de travail. »
[...]
« Les dernières études publiées tendent à montrer que les effets à court terme de la dévaluation seront largement positifs. De même, les études récentes tendent aussi à démontrer l’inanité de l’argument que l’euro nous aurait protégé de la criseEn fait, la combinaison d’une souveraineté monétaire retrouvée et d’un contrôle des capitaux (assurant une convertibilité en compte courant seulement) qui redonnerait à la France la maîtrise de son taux d’intérêt apparaît comme largement suffisante pour faire face à des chocs macroéconomiques externes.
Il importe donc de penser une politique susceptible de consolider ces effets positifs et de les transformer en l’amorce d’une véritable spirale de croissance mais aussi de meilleure répartition et de justice sociale. Tel est bien le véritable enjeu caché d’une sortie de l’euro ; cette dernière ne prend sens véritablement que si elle est mise au service d’une politique industrielle ambitieuse, dont elle fournit à court terme les conditions de financement ainsi que les gains instantané de productivité nécessaires au démarrage d’une telle politique, mais qui doit par la suite prendre le relais des effets positifs de la dévaluation et assurer la stabilité de la croissance dans le moyen et le long terme.
De ce point de vue, elle apparaît comme une condition nécessaire et même une condition indispensable à la mise en place d’une politique alternative mais une condition nullement suffisante et qui ne saurait remplacer la volonté politique. »
Il faut donc que Léonetti et Estrosi arrêtent de répéter la bouche en cœur l’argumentaire UMPiste qui les ridiculise. Comme l’a soulevé Le Figaro dans un article du 17 septembre 2011, intitulé « Euro : la revanche des francs-tireurs« , Jacques Sapir, avait transmis une note confidentielle où il est écrit que « la crise grecque a pris une tournure clairement incontrôlable. Un défaut de ce dernier pays ne peut plus être évité. Il peut seulement être retardé. Il peut survenir à partir du mois d’octobre 2011, même s’il est encore probable qu’il se produira entre novembre et décembre 2011 ».
La conclusion est plutôt clairvoyante : « L’agonie de l’euro peut durer de six à dix-huit mois. Ses conséquences politiques peuvent être dramatiques tant à l’intérieur de chaque pays (et des élections sont prévues dans nombre de ces derniers en 2012 et 2013) qu’au sein de l’Europe. Dans la situation actuelle, la meilleure des solutions consisterait en une dissolution de la zone, qui permettrait de mettre en avant immédiatement les institutions nécessaires à une transition ordonnée. A défaut d’une telle solution, il convient de se prémunir contre les effets les plus néfastes de cette agonie, en prenant les mesures unilatérales de sauvegarde qui ont été détaillées dans des documents antérieurs et, le cas échéant, en sortant de l’euro. »

Bref, c’est pas faute d’avoir prévenu !

vendredi 2 décembre 2011

Vous avez votre réponse Mr KISSINGER !


L’Europe… ? Quel numéro de téléphone ?"

Henry Kissinger, politologue et diplomate Américain, (1923-), déclaration de 1970

Et bien, Monsieur KISSINGER nous avons votre réponse :

Chancellerie Fédérale Allemande, demandez Madame Merkel !


Nous avons assisté, stupéfaits, à la cérémonie de mariage du Couple Sarkozy-Merkel. La cérémonie des voeux prononcé entre Toulon et Berlin a permis de révéler aux yeux de tous l'odieuse mascarade. En futur époux bien élevé Sarkozy a offert en dot à l'Allemagne ni plus ni moins que NOTRE souveraineté budgétaire. Sans cligner des yeux, il est venu nous expliquer, dans un zénith ( à nos frais ) rempli à coups de bus de militants UMP, que nous devions nous résigner, abandonner. "L'euro est irréversible" assène-t-il d'un ton paternaliste insupportable. Nous n'aurions donc pas le choix. Mais ça nous le savions déjà, le fantôme du "non" au référendum plane encore. Quoi que nous disions, quoi que nous pensions, quoi que nous votions, nos gouvernants dirigent le pays dans une direction dicté par d'autres que nous, le peuple français.
Une copie du discours aurait même été envoyé à la chancellerie la veille.Que dire, les mots me manquent... 
Quelle escroquerie politique que ce président dont la malhonnêteté électoraliste n'a d'égal que son  cynisme politique.
Entendons nous bien, je ne suis pas atteint de germanophobie primaire. Je respecte et j'aime beaucoup l'Allemagne. Je reconnais leur gestion plus rigoureuse que la notre (en même temps ce n'est pas  trop difficile). Mais la limite du raisonnement européiste est là devant nous: les intérêts particuliers de chaque nation européenne diffèrent, du fait de leurs atouts, de leurs faiblesses propres, il n'est donc pas possible de les gouverner tous en leur appliquant le mode de gouvernance de la puissance dominante, l'Allemagne. Notre puissance dans le monde et en Europe conditionne notre capacité à négocier. Et c'est là que cela coince pour Sarkozy, sa politique tout entière n'a fait qu'affaiblir notre industrie, notre économie, nos forces vives. Forcément, après avoir scié la branche sur laquelle nous nous trouvons, l'allégeance et la soumission sont le choix qu'il a toujours fait pour nous ( et ce malgré les parades triomphantes régulières qui nous sont servis à tout va ... ) . Soumission diplomatique aux U.S.A, soumission commerciale à la Chine et aujourd'hui soumission économique et budgétaire à l'Allemagne. Le bilan est proche Mr le Président.

Mathieu

Le prix Nobel P. KRUGMAN sur l'EURO


LE PRIX NOBEL P.KRUGMAN: L'EURO EST UNE LIGNE MAGINOT, SON EXPLOSION DOIT AVOIR LIEU LE PLUS TOT POSSIBLE

Paul Krugman a reçu le prix nobel d'économie en 2008, il est classé plutôt à gauche. Ci-dessus quelques extraits de son article "The Hole in Europe’s Bucket" du 23 octobre paru dans le NYTimes.


La Grèce, où la crise a commencé, n'est plus qu'une petite attraction. Le vrai danger actuellement vient plutôt de... l'Italie, la troisième économie de la zone euro. Les investisseurs, craignant une éventuel défaut,exigent des taux d'intérêt toujours plus élevés sur la dette italienne. Et ces taux d'intérêt élevés, en augmentant la charge du service de la dette, rend le défaut encore plus probable ...Pour sauver l'euro, cette menace doit être contenue. Mais ... voici le problème: Toutes les propositions... nécessitent au final le soutien des grandes économies de la zone, et leurs promesses aux investisseurs doivent rester crédibles pour que le plan marche. Or, l'Italie est justement l'une des grandes économies de la zone, elle ne peut pas réaliser une opération de sauvetage en se prêtant de l'argent à elle-même. Et la France, deuxième plus grande économie de de la zone, est plutôt fragile ces derniers temps.Ce qu'il y a de plus triste dans l'histoire, c'est que rien de tout cela ne devait arriver... la Grande-Bretagne, le Japon et les Etats-Unis ont beaucoup de dettes et de déficits mais restent en mesure d'emprunter à des taux d'intérêt bas. Quel est leur secret? La réponse, en grande partie, c'est qu'ils conservent leur propre monnaie (il sont restés des Etats souverains et des peuples libres), et les investisseurs savent qu'en un claquement de doigt ils pourraient financer leurs déficits en faisant tourner la planche à billets. Si la Banque centrale européenne faisant la même chose en soutenant les dettes européennes, la crise serait beaucoup plus simple à surmonter...Mais on ne cesse de nous dire qu'une telle action n'est pas sur la table. Les statuts interdisent en théorie ce genre de choses, mais on se doute bien que des avocats astucieux peuvent trouver un moyen de le faire. Toutefois, le problème le plus important est que le "système euro" a été conçu pour combattre la dernière guerre économique. C'est une ligne Maginot construite pour éviter une répétition des années 1970, ce qui est très néfaste lorsque le danger réel est une répétition des années 1930. 
L'élite européenne, dans son arrogance, a verrouillé le continent dans un système monétaire qui recrée les rigidités de l'étalon-or, et, comme l'étalon-or dans les années 1930, s'est transformé en un piège mortel.Maintenant, peut-être les dirigeants européens parviendront à un plan de sauvetage véritablement crédible. Je l'espère, mais je ne m'y attendais pas.L'amère vérité est qu'il apparaît de plus en plus que le système (le désastre) de l'euro (youpi) est condamné. Et la vérité encore plus amère est que, vu la façon dont ce système fonctionne, l'Europe devrait être en bien meilleur état si l'euro éclate plutôt tôt que tard.

Nigel FARAGE vs Eurocratie


mardi 29 novembre 2011

Rapport de l'OCDE: perspectives économiques pour 2012: ça sent le sapin !


L'OCDE publie aujourd'hui son rapport de perspectives économiques pour l'année 2012 ( cf : http://www.oecd.org/dataoecd/2/54/49112270.pdf ), et il n'est pas pessimiste de dire, qu'en l'état actuel de la situation, les perspectives, pour la zone euro et plus précisément la France, sont dramatiques. Pour faire simple : une croissance mondiale plombée par la crise des dettes souveraines européennes, pour la France et ses acolytes européens, deux scénarii : le premier est catastrophique, le deuxième est encore pire.

         " L’état de l’économie mondiale s’est  considérablement détérioré depuis la dernière édition des Perspectives économiques. Les économies avancées connaissent un ralentissement et  la zone euro semble traverser une légère récession. L’inquiétude à propos de la viabilité des dettes souveraines s’étend dans l’union monétaire européenne. Si rien n’est fait pour y remédier, la contagion récente de la crise à des pays dont les finances publiques étaient réputées relativement saines pourrait massivement aggraver les perturbations économiques. " 

La suite du rapport est limpide : la peste ou le choléra, ou les deux ! Le scénario dit "favorable" nous promet une récession au premier trimestre 2012 provoquant une hausse du chômage ininterrompue tout au long de l'année pour venir se stabiliser a plus de 10% dans la zone euro en 2013. Les taux d'intérêts augmenteront évidemment, la note de la France sera dégradée, la note de l'Allemagne n'est même plus à l'abri.

       "D’autres scénarios sont possibles et peut-être même plus probables que le scénario de référence."

Le scénario dit "défavorable" ( que l'OCDE estime d'ailleurs plus probable que le premier ) nous promet tout bonnement un cataclysme économique , un éclatement pur et simple de la monnaie unique sans concertation, sans précautions, sans stratégie, incontrôlé et incontrôlable... La faillite des banques les plus exposées aux dettes souveraines pourries, et au premier rang desquelles, les françaises , évidemment...

       Qu'on se le dise, nous boirons le calice jusqu'à la lie ! et pourquoi, pour qui ?

Parce que le couple (improbable s'il en est ) Merkel-Sarkozy enfoncé dans son jusqu'au-boutisme "européiste" ne changera pas de cap pour si peu. Qu'est ce que la ruine d'un ou plusieurs peuples face au contentement de se dire " nous avons sauvé l'euro ", sauvetage qui, s'il se réalise, se fera au seul bénéfice de l'Allemagne. Et encore...
Belle utopie que "cette" Europe (l'UE et non la CECA qui elle pouvait être un outil de prospérité et un facteur de paix raisonnable et intelligent ), idéologie naïve, une fausse bonne idée totalement dangereuse qui consiste à croire que l'on peut ouvrir aux quatre vents un territoire, le priver de tout gouvernement légitime, sensé et efficace, et ne pas le livrer en pâture aux convoitises du reste du monde. Quelle absurdité ...

Nous pouvons en mai 2012 reprendre notre destin en main et le soustraire aux mains des Eurocrates et des Financiers, ou nous pouvons rester à genoux et nous tuer à la tâche pour remplir le tonneau percé que nos gouvernants depuis 30 ans nous présentes avec cette insistance suspecte comme étant notre seule alternative.

      REDRESSONS NOUS !


Mathieu