pourquoi ce blog ?

Au moment même où le monde est confronté à de nombreux défis qui bouleversent les ordres établis, la France doit foire le choix pragmatique de restaurer sa grandeur et de reprendre son destin en main. Face à la bien-pensance, l'incivilité et au renoncement, j'opposerai dans cette tribune le bon sens, la franchise et le sens de l'intérêt général.

vendredi 2 décembre 2011

Vous avez votre réponse Mr KISSINGER !


L’Europe… ? Quel numéro de téléphone ?"

Henry Kissinger, politologue et diplomate Américain, (1923-), déclaration de 1970

Et bien, Monsieur KISSINGER nous avons votre réponse :

Chancellerie Fédérale Allemande, demandez Madame Merkel !


Nous avons assisté, stupéfaits, à la cérémonie de mariage du Couple Sarkozy-Merkel. La cérémonie des voeux prononcé entre Toulon et Berlin a permis de révéler aux yeux de tous l'odieuse mascarade. En futur époux bien élevé Sarkozy a offert en dot à l'Allemagne ni plus ni moins que NOTRE souveraineté budgétaire. Sans cligner des yeux, il est venu nous expliquer, dans un zénith ( à nos frais ) rempli à coups de bus de militants UMP, que nous devions nous résigner, abandonner. "L'euro est irréversible" assène-t-il d'un ton paternaliste insupportable. Nous n'aurions donc pas le choix. Mais ça nous le savions déjà, le fantôme du "non" au référendum plane encore. Quoi que nous disions, quoi que nous pensions, quoi que nous votions, nos gouvernants dirigent le pays dans une direction dicté par d'autres que nous, le peuple français.
Une copie du discours aurait même été envoyé à la chancellerie la veille.Que dire, les mots me manquent... 
Quelle escroquerie politique que ce président dont la malhonnêteté électoraliste n'a d'égal que son  cynisme politique.
Entendons nous bien, je ne suis pas atteint de germanophobie primaire. Je respecte et j'aime beaucoup l'Allemagne. Je reconnais leur gestion plus rigoureuse que la notre (en même temps ce n'est pas  trop difficile). Mais la limite du raisonnement européiste est là devant nous: les intérêts particuliers de chaque nation européenne diffèrent, du fait de leurs atouts, de leurs faiblesses propres, il n'est donc pas possible de les gouverner tous en leur appliquant le mode de gouvernance de la puissance dominante, l'Allemagne. Notre puissance dans le monde et en Europe conditionne notre capacité à négocier. Et c'est là que cela coince pour Sarkozy, sa politique tout entière n'a fait qu'affaiblir notre industrie, notre économie, nos forces vives. Forcément, après avoir scié la branche sur laquelle nous nous trouvons, l'allégeance et la soumission sont le choix qu'il a toujours fait pour nous ( et ce malgré les parades triomphantes régulières qui nous sont servis à tout va ... ) . Soumission diplomatique aux U.S.A, soumission commerciale à la Chine et aujourd'hui soumission économique et budgétaire à l'Allemagne. Le bilan est proche Mr le Président.

Mathieu

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